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#PortraitsCroisés : Marine & Léna nous parlent du binôme tutrice - stagiaire !

Le contexte sanitaire implique une modification de notre manière de travailler : Marine et Léna prennent la parole ! Elles nous décryptent la relation tutrice - stagiaire.

Bonjour Marine, Bonjour Léna ! Pouvez-vous vous présenter ?

Léna : J’ai rejoint Bpifrance dans le cadre d’un stage de césure depuis juillet 2020 en tant que chargée de projets au sein du pôle Développement de la Direction des Fonds de fonds. J’accompagne mon équipe sur différentes missions dans les domaines de l’Accélération de fonds partenaires, l’Open Innovation et la Digitalisation.

Marine : Au sein de la Direction Fonds de Fonds, je suis en charge de de l’accélération de nos fonds partenaires et de quelques projets transverses liés notamment à la communication, au contenu et aux événements de l’ensemble de l’équipe. Je suis également la tutrice de stage de Léna !

 

Comment fonctionne votre binôme tutrice/stagiaire au quotidien ?

Léna : Le travail à distance, surtout en confinement, est une période particulière puisque l’on perd la spontanéité du présentiel avec son équipe. Être accompagné par sa tutrice sur cette période est un moyen de garder le lien avec l’entreprise et permet de mieux s’adapter à cette nouvelle façon de travailler.

Marine : Le rôle de tuteur/tutrice est d’accompagner le stagiaire pendant la durée de son stage pour qu’il s’intègre bien à l’équipe, qu’il apprenne un maximum de choses, qu’il identifie ses forces, ses points d’amélioration et qu’ils progressent sur le plan professionnel mais aussi personnel.

 

Le contexte sanitaire implique une modification de notre manière de travailler. Comment faire pour garder le lien à distance ?

Léna : Pour moi, le plus grand changement induit par le travail à distance est la modification des échanges : plus écrits qu’oraux, plus digitaux que physiques, ces nouvelles pratiques peuvent mener à une nouvelle manière d’appréhender la relation. Cela demande un effort de communication supplémentaire pour les deux parties, afin d’assurer la continuité des projets, au travers par exemple de la mise en place de points réguliers.

Marine : Le travail à distance modifie beaucoup de choses. Je suis d’accord avec Léna sur la communication, et j’irais même un peu plus loin. Le contexte impose d’être extrêmement à l’écoute du stagiaire, vérifier comment il va, s’il est bien installé, si les missions lui plaisent, s’il a suffisamment d’informations, de connaissances, s’il apprend des choses... Il y un impact non négligeable sur l’intégration au sein de l’équipe et au sein de l’ensemble de l’entreprise et donc directement sur le contenu du stage. Cela nécessite d’adapter et de créer de nouveaux formats/formations, de mettre l’accent sur l’échange, et de revoir complètement l’expérience. Et puis cela modifie aussi à mon sens la relation tuteur stagiaire, on entre dans une relation plus personnelle, c’est ce qui est étonnant dans le contexte 100% digital d’ailleurs, l’humain redevient une priorité et au centre.

 

Léna, un conseil pour réussir son stage à distance ?

Léna : Un conseil que je pourrais donner afin que son stage à distance se passe au mieux est de communiquer avec son tuteur ou sa tutrice, peut être même plus qu’en présentiel, et de ne pas hésiter à partager son état d’esprit car nous n’avons pas tous la même manière d’aborder une situation si particulière !

 

Marine, un conseil pour accompagner au mieux un étudiant en stage ?

Marine : Pour compléter, oui il faut communiquer, plus fréquemment et de façon toujours bienveillante et à l’écoute. Dans notre cas, nous avions un point hebdo d’une heure en présentiel, il a doublé en période de télétravail prolongée, pour assurer une communication régulière avec toujours 15/20 min sur des sujets personnels. Et bien sûr, il faut s’adapter au contexte. Il faut se reposer la question de « Comment proposer une expérience au stagiaire qui sera bien sûre différente mais qui doit être tout autant enrichissante ? ». Le stage est la première porte d’entrée dans le monde professionnel, et il faut permettre au stagiaire ; même si le contexte est bien chamboulé, d’y entrer sereinement et enrichi. Quelques idées :

  • S’appuyer sur des formats digitaux, dont le contenu est complètement revu par rapport aux formations qui étaient proposées en présentiel.
  • Créer des cafés connect/catch Up plus réguliers.
  • Envisager des mises en relation entre stagiaires, entre stagiaire et professionnels d’autres équipes, pour comprendre les enjeux de toute la maison Bpifrance.
  • Créer des formations digitales, avec de l’interaction entre « formés » et formateur…

En quelques mots, il faut recréer le lien, créer des connexions, proposer du contenu, différent.


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