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Ma vie de Tech Lead chez Bpifrance
Dans cet article, nous détaillons la vie d'un Tech Lead chez Bpifrance. Parcours, quotidien, compétences, tout savoir sur le métier.
Pour Massinissa - 35 ans et Tech Lead chez Bpifrance - rejoindre l'entreprise a été l’occasion de travailler sur des projets ambitieux, qui ont du sens. "Quand Emmanuel Macron parle de “France 2030” et invite les entrepreneurs à proposer leurs solutions aux défis écologiques qui nous attendent, ils candidatent sur ma plateforme !”, partage-t-il. Découvrez le quotidien et les projets de Massinissa, et ce rôle de Tech Lead qui lui permet de superviser des projets complexes en incarnant l'esprit de bienveillance et d'innovation de Bpifrance.
De la physique au code : retour sur le parcours de Massinissa
“J’ai toujours été intéressé par la technologie, sous toutes ses formes”, commence Massinisa. Ses premiers amours ? La physique, la chimie, l’électronique, l’informatique industrielle... Et ce n’est que plus tard qu’il se spécialise dans le développement. “En quelques lignes de code, je peux créer quelque chose qui va faciliter la vie de centaines de personnes. C’est ça qui m’a attiré, dès le départ “, confie-t-il.
Après une première aventure entrepreneuriale, il rejoint Capgemini en tant que développeur et évolue rapidement vers le métier de Tech Lead. Et c'est en mission chez Bpifrance qu’il découvre un environnement où l'humanité et la technologie coexistent harmonieusement. “Quand j’ai souhaité quitter le monde des ESN, j'avais le choix d’aller n’importe où. Mais j’ai eu un coup de cœur pour Bpifrance. Non seulement la boîte est bien servie côté tech, mais question bienveillance, j’ai trouvé ici ce que je n’avais jamais vu ailleurs”, confie-t-il. Il saute le pas et nous rejoint en 2022.
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Une journée dans la vie d'un Tech Lead
Si la méthodologie d’agilité à l’échelle (SAFe) adoptée par Bpifrance ne suppose pas de routine, Massinissa en a conservé une : “Le café ! Tous les matins”, rigole-t-il. Tech Lead de deux équipes, sa journée se poursuit par des échanges avec les métiers. “Mon rôle est de prendre un besoin fonctionnel et de le challenger avec le métier. Une fois qu’il est clair, je peux proposer une solution technique”, explique-t-il. Le Product Owner (= le “chef de projet” agile) et lui découpent ensuite la solution en “user stories” (une explication d'une fonctionnalité logicielle écrite du point de vue de l'utilisateur final) qui permettra à ses équipes d’en assurer le développement.
“Et ici, on ne code pas pour coder. On code des fonctionnalités qui servent vraiment, qui sont utiles, qui répondent aux besoins de nos clients et leur rendent la vie plus facile”, revendique-t-il. Pour cela, une fois la solution technique élaborée, Massinissa l’expose à son équipe pour la réévaluer, puis au métier pour la prioriser. Ensuite, seulement, Massinissa continuera à suivre sa production par les développeurs et les aider en cas de besoin, jusqu’à sa livraison.
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Être un “dev qui ne dev pas”, c’est grave ?
Aujourd’hui, Massinissa code peu. Et si se concentrer sur l’aspect organisationnel est un choix, il reconnaît que ses développeurs sont chanceux. “On estime le travail sur deux semaines, puis chacun peut piocher dans les fonctionnalités à développer en fonction de ce qu’il aime”, explique-t-il. Chez Bpifrance, la politique du “You build it, you run it” invite à maîtriser l’intégralité d’une application.
“Ailleurs, on peut être frustré de travailler sur des features que l’on ne voit jamais. Ici, les développeurs voient tout, de bout en bout”, précise-t-il.
Ce nouveau rôle de Tech Lead répond maintenant à son envie de développer de nouvelles compétences managériales. “La mission du Tech Lead n'est pas d'être le meilleur développeur, mais de tirer le meilleur de chaque membre de son équipe. Il faut donc apprendre à s'entourer de gens qui sont meilleurs que soi”, analyse-t-il. Et cette équipe, il est fier de la constituer à chaque nouveau projet. “Je les recrute ou les choisi parmi les développeurs, puis je les onboarde d'un point de vue technique. Et quand je sélectionne des profils juniors, je les accompagne jusqu’à ce qu’ils soient plus autonomes”, ajoute-t-il.
Par ailleurs, il souligne la satisfaction de voir ses initiatives contribuer à l'amélioration de la communauté. “En arrivant chez Bpifrance, j’ai créé une communauté de Tech Lead. Nous sommes une vingtaine, et cela nous permet de partager nos bonnes pratiques, nos connaissances... ou simplement de ne pas réinventer la roue à chaque nouveau projet. Parler de nos difficultés ensemble, cela sert à ça”, complète-t-il.
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Et maintenant, c’est quoi la suite ? “Quand on est interne d’une entreprise, on peut pousser des choses, on est moteur du changement”, répond Massinissa. Alors pas question de quitter le navire ! Il doit prochainement profiter du système de “Bourse aux missions” interne, qui permet à ceux qui le souhaitent d’expérimenter un nouveau métier pendant 3 à 9 mois, sans engagement. “Je vais bientôt pouvoir tester le métier d’architecte technique, sur une période de 3 mois. Ici, on a le droit d’essayer, de se tromper et de revenir en arrière. C'est une chance qu’il ne faut pas laisser passer”, conclut-il.
Vous aussi, vous vous intéressez au métier de Développeur, de Tech Lead ou d’Architecte technique ?
